Entretien avec Aïssa Deghilage et Pierre Audebert.
À 86 ans ( et demi ! ), Alain Cavalier ne cesse d’étonner ses interlocuteurs : mémoire vive, débit posé sur voix de velours, qui à l’occasion se charge d’une pointe de gourmandise ou de malice enfantine, mais surtout œil perçant et exigence intellectuelle, autant de qualités qui font le prix de films qui se sont imposés comme autant d’évidences dans le paysage formaté du cinéma français contemporain. La grande qualité de l’hommage touffu que lui a rendu le festival Itinérances d’Alès fut de rappeler cette filmographie miraculeuse à nos sens endormis, sans parvenir à l’intégrale vu le nombre de métrages mais en proposant de nombreux jalons parmi les plus représentatifs des grandes époques du parcours d’Alain Cavalier, en plus de ménager quelques plages de rencontres avec son public, toujours suivies avec ferveur. Entretien dans ces pages, forcément un peu trop court et cousu de trous par faute de méconnaissance de son travail, entre celui qui a trouvé la foi sur grand écran – et un des rares cinéastes capable de nous donner un avant-goût de paradis – et deux mécréants un peu à l’arrache, un brin don quichottesques, tentant de ne pas prendre ses métaphores pour des moulins.
Lequel de vos films conseilleriez-vous à un apprenti cinéphile ?
( il hésite ) Aucun… Ce sont tous mes enfants, je ne peux pas dire que l’un est meilleur que l’autre. Je les aime et en même temps je les déteste pour leurs défauts formidables.
Quels ont été vos premiers coup de cœur au cinéma et l’élément déclencheur de votre désir de faire des films ?
Je crois que c’est quand j’ai vu pour la première fois, à l’âge de sept ou huit ans, les gros plans de visages de femmes. J’ai reçu un choc érotique profond. Je me suis dit : « Mais qu’est-ce que ça ? Pourquoi ont-elles de grands visages alors qu’il est tout petit dans la vie ? » J’ai cru qu’il y avait un système optique derrière qui grossissait, qui agrandissait et qui était projeté derrière l’écran. Comme j’avais l’esprit de déduction, je me suis renseigné peu à peu et on m’a donc expliqué qu’elles étaient devant une caméra, qu’on enregistrait et qu’après, c’était projeté dans la salle… Je me suis dit « Je pense qu’un jour, je pourrai m’approcher d’elles. En étant cinéaste, ça sera peut-être une façon plus astucieuse… »
Les échelles, la distance, ce sont des données qui comptent toujours dans votre manière de cadrer, jusqu’à vos films actuels… Mais à vos débuts, fin des années cinquante et début des années 60, aviez-vous le sentiment d’appartenir à ce nouveau cinéma, à cette Nouvelle Vague qui était assez diverse ?
Oui, parce qu’on avait les mêmes problèmes techniques. On avait des caméras qui n’enregistraient pas de son mais qui étaient petites, donc il fallait doubler le son et en même temps, des caméras dont la pellicule était arrivée à 400 ASA, alors que nos prédécesseurs étaient obligés de tourner dans des endroits où il y avait énormément d’éclairage. Donc l’importance de l’éclairage créait une esthétique qui commençait à vieillir un peu. Le fait qu’il n’y ait plus d’éclairage ou des plafonnements comme ça, a créé une image nouvelle.
On retrouve dans L’insoumis ( 1964 ) ou le finale du Combat dans l’île ( 1962 ), un certain goût pour le cinéma de genre. Partagiez-vous comme vos confères cet amour de la série B américaine ?
Ce n’était pas de la série B mais le film Noir, des diamants de cinéma ! On sortait de la guerre et ces films proposaient une image noire de l’Amérique. Donc comme on avait connu cette période noire, nous étions très attirés par ces losers, ces crimes, cette espèce de police omniprésente et ces hors la loi. On était fascinés par ça. On avait cette impression qu’ils résistaient comme les résistants à l’occupation. C’est très étrange parce qu’on avait un rapport viscéral à cet univers là.
Ces deux films traitaient alors de la guerre d’Algérie. Quel regard portez-vous aujourd’hui sur ce conflit ?
Ça a failli être la mort de la France ! Une moitié du pays était pour garder l’Algérie à la France et l’autre, pour qu’elle soit libre. On en venait facilement aux mains ! L’armée s’est révoltée, a voulu faire sécession. Heureusement qu’on avait un vieillard à la tête du pays, Charles de Gaulle, qui avait un passé, parce qu’il a réussi à apaiser tout ça et à déporter un million de pieds noirs qui étaient là-bas depuis plusieurs générations. Ça s’est fait sans trop de pétard.
Aviez-vous à la base une culture politique et étiez-vous vous même engagé ? Aviez-vous une idée arrêtée sur le conflit algérien?
Franchement, j’ai fait 18 mois de service militaire et puis ma classe a été rappelée pour aller en Algérie. L’idée d’y aller avec un fusil pour tuer des algériens m’était insupportable. Avant de passer la visité médicale et le conseil de révision, j’ai pris bien à l’avance du cognac à jeun. Je suis arrivé dans un état épouvantable devant le médecin. Il m’a dit « Écoutez mon vieux, vous n’irez pas en Algérie parce que vous en êtes physiquement incapable mais vous avez pris de gros risques… ». J’ai souffert pendant dix ans, j’ai eu un ulcère à l’estomac, des perforations, bref une merde noire, tout ça pour ne pas aller là-bas… Mais si j’y étais parti, je serais peut-être devenu fou comme certains de mes copains.
Dans Le paradis ( 2014 ), vous racontez que vous avez eu votre première illumination à l’âge de sept ans, en mangeant votre première hostie, puis une suivante en mangeant un roll mops. ( rire ) Quel est votre rapport à la foi en général ? Vous n’êtes pas très orthodoxe…
Le paradis était dans les écrits religieux. Moi j’ai été élevé religieusement, en pensionnat monosexe donc c’était très clair : le Christ était mon héros et quand je l’avalais à la communion, je m’envoyais en l’air ! Un jour, j’étais tellement illuminé intérieurement que je m’en suis évanoui. Après la croyance en Dieu le père, etc. a complètement foutu le camp. Mais mon lien avec les évangiles est resté très fort. C’est pour ça que bien des années après, en plein supermarché, place St Augustin, je rentre et m’achète des roll mops. Et tout d’un coup, je retrouve la même illumination durant vingt secondes… Là, j’ai cru que le paradis existait ! Tout était parfait : moi, la vie, l’équilibre. C’est parce que j’ai eu ces quarante ou cinquante secondes que je crois au paradis. Pas besoin d’avoir l’éternité…
Quels souvenirs gardez-vous de vos collaborations avec Louis Malle ?
On était à l’école de cinéma ensemble. Lui avait une maison de production parce que ses parents avaient de l’argent. Il a donc produit son premier film Ascenseur pour l’échafaud ( 1958 ). Il m’avait demandé de travailler avec lui et d’être son assistant. J’ai fait aussi son second film, Les amants ( 1958 ). Donc quand j’ai eu à mon tour le projet de faire un film, sa maison de production m’a accueilli et m’a financé. Mais à cette époque là, on était en cartes. Comme les prostituées… Le Centre du cinéma vous donnait l’autorisation de faire des films, d’être metteur en scène, si vous aviez fait un certain nombre de stages en tant qu’assistant, etc, etc. Sinon vous ne pouviez pas, ils ne vous donnaient pas l’autorisation de filmer. Dans mon cas, je n’en avais pas assez. Ils nous imposaient alors un superviseur. C’est pour ça que dans mon premier film est mentionné « Supervision : Louis Malle », alors qu’il s’est totalement interdit de m’influencer d’une quelconque façon !
Dans un de vos derniers portraits ( Six portraits XL: Philippe, 2017 ), Philippe Labro évoque le manque de densité d’un acteur. Vous ressentiez cette densité de jeu quand vous tourniez avec Delon, avec Trintignant, Romy Schneider ou encore Catherine Deneuve…
Le problème, c’est que quand vous avez affaire à quelqu’un qui dès que la caméra est devant, qu’il fume une cigarette, qu’il récite Shakespeare ou qu’il pète, envoie dans la salle tellement d’ondes magiques que tout le monde les ressent, alors les gens viennent le voir en héros, en loser, en charcutier, en roi, etc. Ils s’en foutent un peu, mais ils ont un contact avec quelqu’un qui est là, un corps magnétique et quasi glorieux. J’ai fait cette expérience puisque j’ai tourné avec des comédiens qui avaient cette présence, mais au bout d’un certain temps, c’est un peu fatigant parce que ce qui compte en fait, c’est eux. Au début, c’est un peu comme des sculptures. Il y a des façons de les filmer au mieux, de les rendre encore plus forts, plus étonnants, mais ça finit quand même par être un peu encombrant…
Est-ce que le tournage du Plein de super ( 1976 ) était aussi ludique et jubilatoire que le film lui-même ?
Totalement ! C’est d’abord leur portrait, mais c’est aussi le portrait du tournage. C’était un tournage très préparé. Ils avaient écrit les dialogues, c’était vraiment leur parole. Mais ça paraît pris sur le vif alors qu’en réalité, tout était écrit. Ça ne donne pas cette impression…
Pour Un étrange voyage ( 1981 ), vous êtes partis de la vie de votre fille, Camille de Casabianca qui partage l’affiche avec Jean Rochefort. Vous quittiez la fiction pour aller sur un versant autobiographique, dans un entre-deux…
Mais j’avais fait auparavant un film autobiographique à la diffusion très limitée et qui s’appelait Ce répondeur ne prend pas de messages ( 1979 ), où j’apparaissais à l’image, même si j’avais le visage bandé pour qu’on ne me reconnaisse pas ! Quoi qu’avec ma voix… Et puis j’ai filmé ma fille, parce qu’à l’âge tendre qu’elle avait, je me disais que dans trois ou quatre ans après, toute cette magie disparaîtrait… Et j’ai donc trouvé une histoire magnifique : un père, une mère et deux garons japonais de vingt ans qui viennent pour visiter l’Europe. Ils arrivent à Venise puis montent dans le train Venise-Paris. Et quand ils arrivent à la gare à Paris, plus de mère ! Ils refont tout le train, etc. La mère a disparu ! Ils vont à la Préfecture de police et un peu partout. On cherche… on ne trouve pas. Ils restent un certain temps mais la boutique doit rouvrir et ils sont obligés de repartir sans elle. Mais, ne le supportant pas, un des deux garçons revient… Il fait un calcul incroyable : la dernière fois qu’on l’a vue, c’était à tel kilomètre. Il pense donc qu’elle a disparu sur une portion d’environ cent kilomètres et décide de parcourir les voies, de chaque côté, pour savoir si elle n’est pas tombée du train. Et là, il la trouve ! Moi je lis ce récit dans le journal, une page entière dans France soir. Au milieu, il y avait la photo du japonais qui posait avec un immense bouquet de glaïeuls à l’endroit où il avait retrouvé sa mère, trois, quatre ou cinq mois après. C’est magnifique ! Je me dis que je vais tourner ça, mais un type tout seul au bord des voies… Comme j’avais envie de filmer ma fille, je les ai mis tous les deux à chercher la mère et la grand-mère.
Vous aimez essayer des propositions formelles très différentes. Si on compare Libera me ( 1993 ) et Pater ( 2011 ), on est dans deux dispositifs qui n’ont rien en commun. D’où vous vient ce goût pour la recherche ?
J’ai toujours été fasciné par la résistance aux allemands pendant l’occupation. J’étais enfant et je voyais tout ; je me suis dit qu’un jour je parlerai de ça. Quand j’ai choisi de faire Libera me, je n’avais pas envie de faire de discours sur la liberté, mais plutôt de montrer des personnages en action. Aussi, je n’ai pris que des moments de la vie où l’on ne parle pas. J’ai donc fait un film sans parole.
Pater est à l’opposé un film autour de la parole politique…
Mais c’est un film avec un acteur. Je n’avais pas tourné avec un acteur depuis longtemps, mais ce n’est pas un film où je lui demande d’interpréter un assassin ou un banquier… J’y raconte comment deux pékins, cinéaste et acteur, parlent de leur vie et tout d’un coup, se prennent pour le président de la République et son premier ministre. Après, ils redescendent sur Terre…
Que pensez-vous depuis cette expérience de l’évolution de la fonction présidentielle ?
Ce qu’il y a d’extraordinaire, c’est qu’elle a été imposée par ce noble vieillard, Charles de Gaulle et terriblement combattue par son concurrent à la présidence, François Mitterrand. Il le traitait de fasciste alors que quand il est arrivé à la présidence, il n’a rien changé du tout. C’est toujours très autoritaire. De fait, si vous êtes président, c’est pour exercer un poids sur la politique, ce qui ne change pas selon le bord politique, que vous soyez autoritaire ou plutôt démocrate. La constitution vous donne une poigne. Alors, on n’est pas obligé d’accepter… Il est même urgent de protester ! Mais cette fonction existe. Et elle ne bouge pas ; il n’y pas de remise ne cause de l’autorité présidentielle. Aucune ! ( il insiste )
Dans Pater, vous filmez longuement Vincent Lindon en train de déguster des truffes. Êtes-vous aussi passionné par la nourriture que par l’image ?
Non, j’ai simplement remarqué que les hommes politiques dépensent tellement d’énergie qu’ils en ont la fringale. Après les palabres et les discours, ils ont faim. Alors, ils sont au restaurant et ils mangent ! D’ailleurs ils grossissent au cours de leur mandat. Regardez Napoléon, il était mince comme un fil quand il a commencé et il a fini bedonnant ! ( rires )
La programmation du festival est largement consacrée à vos derniers portraits mais est-ce que Thérèse ( 1986 ) n’était déjà pas en son temps, autant une tentative de biopic de Sainte Thérèse de Lisieux qu’un portrait de jeune fille, dans un équilibre entre fiction et documentaire ?
Tout ce qu’il y a dans le film est puisé dans sa vie. Bien sûr ce n’est pas « elle », mais c’est très précis historiquement. C’est donc entre les deux…. Comme elle est morte à la fin du dix neuvième siècle, il n’y avait aucune caméra. Par contre, il y a eu des photos d’elle. J’avais un rapport avec elle presque cinématographique parce que sa sœur avait introduit au couvent un appareil photo. Vous vous rendez compte ? Elle avait réussi à imposer le scandale absolu ! Il y a donc des photos absolument magnifiques de Thérèse et elles m’ont beaucoup aidé à faire le film.
Dans Le paradis ( 2014 ), vous avez glissé la photographie d’une jeune femme nue. Mais on ne sait pas s’il s’agit d’une proche ou une inconnue, une photo d’art…
Ça reste volontairement une énigme. En réalité, il s’agit du cliché d’un photographe américain dont je connais le nom mais que j’ai piquée parce qu’il n’y a pas de droits d’auteur. Enfin, on n’en a pas payé, ils se réveillera peut-être un jour… Cette photo, je l’adore ! Cette photo de jeune fille nue est une merveille absolue.
Une certaine idée du paradis… J’ai remarqué qu’en plus de l’attention que vous portez à vos portraits, du regard bienveillant et de la douceur qui enveloppe les sujets, il y a une absence de jugement. Alors, est-ce que tous les gens de la vie courante peuvent fournir matière à un portrait ?
Il faut que je ressente une émotion, et moi je ne peux pas ressentir une émotion pour tout le monde ! Il faut aussi que ça soit filmable, que le visage ait une certaine structure qui avec la lumière ait un rapport de volume, qu’il émette quelque chose, que quelque chose se passe. C’est un peu le même problème que pour les acteurs, il faut qu’il y ait une forme de « starité ». Il y en a beaucoup dans la vie qui sont des stars. Je cherche ce côté là…
Philippe Labro dit dans son portrait « Faisons le parler de lui sinon des autres ». Or on approche justement son personnage à travers sa passion pour ses invités, au cours des recherches qu’il va effectuer sur ceux et celles qu’il va recevoir…
Lui, c’est totalement une personne de médias. Il a présenté le Journal, une émission à la télévision. Il écrivait régulièrement dans les journaux. Il a écrit je ne sais combien de livres, réalisé six ou sept longs-métrages, dont deux avec Jean-Paul Belmondo. C’est donc dire que c’est un monstre de communication. C’est ce qui m’intéressait chez lui : toute la journée, il est en communication ! Déjà en se réveillant, et il s’endort avec ça… On est très potes, on se connaît depuis longtemps et on adore tout ce qui se passe en France. On est de vraies commères, inépuisables…
Ce portrait était couplé avec celui de Daniel Isoppo. Il y avait là un contraste entre deux personnages, avec deux manières de filmer. Dans le premier vous apparaissez derrière la caméra, presque comme un élément du décor, une présence du médium alors que dans le second vous composez avec le décor de cet appartement, il fait aussi le personnage…
Chez Isoppo, il y a une unité de lieu qui sert énormément le film. Comme Philippe Labro, c’est un homme de médias. Il a été metteur en scène et il est comédien. Il propose quelque chose aux autres… Il descend de sa montagne avec ses radis pour les vendre au coin de la rue… ( rire )
À propos de Francis Huster, Philippe Labro dit encore : « C’est le naturel qui fout le camp ». Or pour vous, on a l’impression que ce n’est pas un problème quand les protagonistes sont moins naturels et qu’ils commencent à se mettre en scène…
Si c’est révélateur de ce qu’ils sont profondément, c’est formidable ! Mais si c’est une pose un peu laborieuse parce qu’ils croient cacher quelque chose ou que c’est mieux pour le film, dans ce cas là je ne le monte pas. Ça existe, mais je ne le montre pas.
Il s’inquiète aussi à un moment du grand nombre d’heures de rushes. Est-ce qu’effectivement il y a un si grand ratio entre les images filmées et celles gardées au montage ?
Ça fait partie de l’ensemble de mon journal mais il peut y avoir des longueurs assez phénoménales. C’est comme mon cordonnier qui est une merveille, j’avais quand même 80 heures pour en faire 50 minutes ! C’est pratiquement un pour dix… Ce n’est pas non plus si fantastique. Je le filmais tous les jours parce qu’il y avait une date où il fermerait, j’étais donc pressé.
Pour conclure, qu’est-ce que vous tournez aujourd’hui ?
J’ai un long-métrage qui sortira au printemps prochain. Là, j’assemble les morceaux…
Entretien réalisé pour Culturopoing. Prise de son : Aïssa Deghilage. Moyens techniques : Radio Bartas. Remerciements Festival Itinérances, en particulier Julie Plantier et Eric Antolin. Photo de tête : Patrice Terraz « ALAIN CAVALIER, CINEASTE, PHOTOGRAPHIÉ AU FESTIVAL CINÉMA D’ALÈS ITINÉRANCES, MARS 2018 – © Patrice Terraz / Signatures « . Autres photos : Céline Capelier, Nicolas Evesque, festival Itinérances et Radio Grille Ouverte.
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