Les instantanés cannois de Bénédicte – édition 2024

Au terme de dix jours de projections en série sur la Croisette, nous vous proposons ici de reparcourir les films de la compétition de ce 77e Festival de Cannes, auquel le jury présidé par Greta Gerwig décernera ce soir ses prix dont la Palme d’or. Nous procéderons un peu à la hussarde, à la première personne et sans tenter d’exégèse des films, pour des raisons de temps, mais aussi parce que quelque chose a changé au Grand Théâtre Lumière. Récemment encore, quand on couvrait les films en compétition, on sortait des projections plus ou moins convaincu, mais il y avait toujours une sorte d’euphorie à l’idée de s’asseoir ensuite devant la page blanche et d’essayer de décrypter tout ce que chaque cinéaste avait pu glisser entre les lignes, suggérer par des choix de cadrages, de mouvements, d’utilisation de la matière temps, de dialogue ou même de mésentente entre son et image, d’allusions plus ou moins subtiles indiquant d’autres chemins par lequel le film allait se démultiplier, s’élancer de lui-même au-delà de son auteur (mais en fonction de la force de son geste), et devenir oeuvre ouverte capable de se réinventer à chaque spectateur… Parfois, même, ô jubilation, on était mis au défi, baladé, physiquement ébranlé, et ravi puisque ce jeu ne se faisait pas aux dépens du spectateur mais avec lui, qu’il était un participant actif et non une simple paire d’yeux (et d’oreilles, voire de tympans à éclater) éventuellement équipée d’un petit coeur à émouvoir, snif snif. C’était excitant, de partir ainsi à la chasse au sens après chaque film, mais on a hélasun peu moins l’occasion de le faire, me semble-t-il, car les films ont dans l’ensemble quelque chose de plus clos. On a parfois l’impression de ne se voir laisser, à commenter, que la qualité de leur facture en tant que récits (alors même que cet élément plus lisse est ce qui nous tient à l’écart) ou le degré de réussite de chaque titre en fonction de son intention, globalement beaucoup plus manifeste hélas, ce qui a aussi pour effet d’aboutir à des réactions formulées comme des j’aime/j’aime pas bien plus subjectifs que quand le discours du commentateur pouvait se fonder sur des analyses et raisonnements qu’il devait étayer, d’un cheminement critique dont il ne savait pas toujours entièrement quelle serait l’issue en commençant d’écrire, mais que les oeuvres appelaient et pouvaient porter.

Un autre phénomène semble se greffer sur celui-ci qui est peut-être son corollaire : une partie des films se retrouvent évalués par la presse festivalière, sans doute malgré elle dans bien des cas, par rapport à leur degré d’adéquation ou pas à ce qu’on imagine qu’un « long-métrage en compétition » doit être. On sent confusément, dans l’air, une sorte de trouble ineffable entre une sélection où prévaut le « professionnalisme » (deux tiers des cinéastes invités à concourir pour la Palme ont déjà monté les marches et été salués par Thierry Frémaux avant de rejoindre un parterre sur son trente-et-un toujours enthousiaste et prêt à se lever, et d’entendre avec émotion Le carnaval des animaux de Camille Saint-Saëns précéder le fruit de leur labeur) et ce désir fondamental qui habite encore le cinéphile mordu de découvrir un vrai geste, sauvage, irréductible, une pulsion de cinéma qui déborde tout ce qu’on peut attendre ou croire qu’on attend du septième art dont la sélection cannoise est censée représenter l’osmazôme.

Avant d’entamer le parcours, quelques films projetés ici, dans d’autres sections, méritent mention (quelques uns parmi d’autres sans doute que je n’ai pas vus), notamment À son image de Thierry de Peretti (Quinzaine des Cinéastes), qui évoque à partir de sa mort brutale, sur plusieurs décennies correspondant aux années les plus mouvementées de la lutte armée sur l’île de beauté, le destin d’Antonia, une jeune photographe corse dont la pensée sur ce médium, la trace, l’événement, accompagne un chemin de mise à distance et d’émancipation avec une finesse dans l’écriture et l’enchâssement des récits (sans qu’ils s’absorbent les uns dans les autres, bien au contraire) qui n’a d’égale que la puissance du mixage d’images relevant de différents régimes (en mouvement ou photographies, spontanées ou mises en scène, quotidiennes ou sensibles, d’archives ou d’actualité) et parcourant tout un éventail de teintes, et du son, des voix et de la musique, offrant quelques scènes assez éblouissantes – comme celle où la parole du petit ami indépendantiste est recouverte, tandis qu’elle le mitraille autant qu’elle le caresse avec son appareil photo, par du punk rock joué à plein volume qui finit par faire place au bruit des sirènes.

Dans la section Un Certain Regard, on a été complètement happé et bouleversé par LHistoire de Souleymane de Boris Lojkine (dont le titre est légèrement déceptif… enfin vous verrez bien), qui fait de 48 heures de la vie d’un livreur à vélo sans papiers un thriller contre la montre haletant mais jamais manichéen, où les obstacles et contretemps s’accumulent sur le chemin d’un personnage totalement mis au centre qu’on ne quitte pas d’une semelle et pour lequel on développe une empathie au-delà des mots. Dans la même section, la comédienne franco-suisse Lætitia Dosch nous a régalé avec Le Procès du chien, un premier film coloré dans tous les sens du terme, totalement vivifiant, autant par la vivacité de ses dialogues mi-goguenards, mi-décalés et son succulent sens de la situation que par la lucidité et l’élan profond qui le portent, et qui font qu’on en sort avec l’oeil humide bien qu’on ait beaucoup ri. L’interprète canin du film, Kodi, vient d’ailleurs de décrocher la Palme Dog.

Parmi les Séances de minuit, une autre comédienne fait son cinéma pour un résultat tout à fait épatant. Dans Les Femmes au balcon, le deuxième long-métrage de Noémie Merlant derrière la caméra (et devant), filmé tantôt comme un conte, tantôt comme une comédie slasher, tantôt comme autre chose encore, dans un Marseille écrasé de chaleur, avec une agilité décomplexée et une joie d’ensemble follement contagieuse (sur un scénario sémillant auquel a contribué Céline Sciamma), il est en grande partie question de se débarrasser d‘un corps masculin bien encombrant (comme quoi des siècles à être réduites aux travaux ménagers auront au moins permis de faire ça bien). Jamais le féminisme n’avait jamaisété plus radical et jubilatoire.

Dans un autre genre, la Semaine de la Critique (où on a aussi aimé les deux copains de La Pampa d’Antoine Chevrollier, tout en frémissant d’indignation devant l’implacabilité du constat que fait le film, ainsi que la douceur étonnante qui se dégage de Baby de Marcelo Caetano et la composition de chacune de ses scènes) a présenté le très émouvant Julie Keeps Quiet de Leonardo van Dijl, sur une joueuse de tennis de haut niveau dont l’entraîneur fait l’objet d’une enquête. Après des journées de films à la chaîne, l’intensité silencieuse, la remarquable tenue et la photographie aussi splendide que pudique de ce premier long-métrage (de ses clairs-obscurs à ses cadrages hyper intelligents) restent difficiles à oublier.

Enfin, dans la section Cannes Première, on a beaucoup aimé Le Roman de Jim d’Arnaud et Jean-Marie Larrieu, avec Lætitia Dosch et Karim Leklou (lui aussi très présent en sélection cette année, puisqu’il est aussi parmi les nombreux noms à l’affiche du film en compétition L’Amour ouf) ici dans le rôle d’un père non-biologique (et photographe amateur) qui, placé dans une situation à la Salomon, fait le sacrifice du vrai parent. C’est l’histoire d’un père et d’un fils, le Jim du titre, qui se manquent longtemps… et on ne vous dira pas le reste, mais le film est joli comme tout.

Bon, les heures sont comptées avant la cérémonie. Quelques impressions jusqu’aux annonces, qui deviendront après les résultats des commentaires sur les choix du jury.

(La cérémonie commence. Évidemment, j’ai été prise par le temps, alors je précise en hâte que les meilleurs films objectivement sont pour moi The Seed of the Sacred Fig de Mohammad Rasoulof et Caught By the Tides de Jia Zhang-Ke, mais que Marcello Mio de Christophe Honoré est un délice qui a laissé sur moi une impression magique. Anora de Sean Baker est excellent, on aime coeur avec les mains Bird d’Andrea Arnold. Diamant brut est un premier film tout à fait remarquable. Emilia Pérez de Jacques Audiard est plutôt réussi comme hymne à la femme (dommage que le public international ne sache pas que le chant final, qui accompagne une grande procession à la Vierge, au Mexique, est l’humble poème Les Passantes d’Antoine Pol dont Brassens a fait une interprétation chialante), et pas insupportable comme d’autres incursions dans le genre comédie musicale récentes par des cinéastes français autrement globalement badass. Motel Destino est un film intrigant sur lequel on va vouloir écrire davantage plus tard. Limonov, la ballade de Kirill Serebrennikov, écrit, mis en scène et interprété (par Ben Whishaw), porte avec brio la signature reconnaissable entre toutes de son auteur, mais notre coeur restera toujours du côté de Leto.) 

Diamant brut d’Agathe Riedinger

Liane, 19 ans, téméraire et incandescente, vit avec sa mère et sa petite sœur sous le soleil poussiéreux de Fréjus. Obsédée par la beauté et le besoin de devenir quelqu’un, elle voit en la télé-réalité la possibilité d’être aimée. Le destin semble enfin lui sourire lorsqu’elle passe un casting pour « Miracle Island ».

Il s’agit du seul premier long-métrage en compétition, donc en lice pour la Palme et la Caméra d’or, par une réalisatrice avec un autre nom de pierre précieuse qui fait ici un travail d’orfèvre autour du personnage d’une influenceuse qui rêve de faire de la télé-réalité. Si le sujet semble fascinant à observer de l’intérieur, pour ses aspects a priori effarants, Riedinger déjoue élégamment ces attentes un peu méchantes en mettant en avant la détermination et les efforts de chaque instant de cette jeune fille visiblement fragile, mais si tendue vers son objectif d’échapper à sa condition sociale (dans une famille monoparentale où la mère, inconséquente, est plus intéressée par ses amants successifs que par ses filles livrées à elles-mêmes) qu’elle s’en oublie elle-même, de manière presque sacrificielle, bien loin du narcissisme qu’on imaginerait – du reste, les « Trop belle <3 ! » et les commentaires désobligeants sont présentés ici en bloc, pour un potentiel commercial dont Liane est parfaitement consciente et pour lequel elle se démène avec un grand professionnalisme, en séparant très bien son personnage de sa personne (qui n’est pas à vendre). « Mon destin, je le travaille, frère » : aide-toi, le ciel t’aidera, dit-on, et Liane fait largement sa part.

À travers ce portrait inspiré des courtisanes d’un temps, dont on retrouve ici l’attirail, l’artifice dont le corps est le support (plutôt martyrisé), sans oublier d’invoquer les dichotomies clefs vérité/fabrication et liberté/esclavage, la réalisatrice réfléchit non seulement à la définition de la beauté, ici liée à la parure (ce qui colore d’un sens nouveau, tandis qu’on voit notre diamant brut fixer ses mèches, ses cils, cette drôle de phrase qu’on dit parfois aux petites filles : « soit polie si t’es pas jolie »…), mais aussi au retournement de la fonction des attributs « typiquement féminins » dans le sens d’une paradoxale désexualisation, attirant du même coup l’attention sur le fait que ces peintures de guerre et accessoires inventés pour repondre au désir de l’homme sont presque devenues des armures pour y rétorquer (à cet égard, on note que les ongles pailletés, dûment complimentés par les copines, ont une fonction similaire à la voiture de sport ou la montre chez l’homme, qui est réponse et parade).

Bref, Diamant brut est un film intelligent, bien filmé, qui ne juge pas mais au contraire nous met du côté de l’héroïne, car on tient pour Liane tout du long, et on espère non seulement que cette sérieuse jeune fille arrivera à obtenir ce qu’elle souhaite (toute ombre de voeu condescendant de la part du spectateur qu’elle voie la lumière, pose son téléphone et aille faire des études ou je ne sais quoi est balayé d’emblée), mais que quand ce sera le cas, elle arrivera à vivre un peu, et à sourire pour autre chose que ses followers.

La Jeune Femme à l’aiguille de Magnus von Horn

Copenhague, 1919. Karoline, une jeune ouvrière, lutte pour survivre.
Alors qu’elle tombe enceinte, elle rencontre Dagmar, une femme charismatique qui dirige une agence d’adoption clandestine. Un lien fort se crée entre les deux femmes et Karoline accepte un rôle de nourrice à ses côtés.

Dans un noir et blanc superbe, tout en nuances de gris, qui lui permet d’offrir de composer une succession de scènes esthétiquement remarquables (sans négliger quelques citations visuelles de mise, jamais gratuites, des bêtes de foire d’une époque à une sortie d’usine façon frères Lumière), le réalisateur suédois installé en Pologne raconte la terrifiante histoire vraie d’une tueuse de nouveaux-nés comme un conte avec des monstres défigurés, une méchante « belle-mère », une bonne fée nommée Dagmar (Trine Dyrholm, magistrale d’ambiguïté) qui a des bocaux de bonbons et autres délectables substances, avec au centre une jeune ouvrière dans le textile (qui a l’intéressant visage de Vic Carmen Sonne) à qui la vie ne fait aucun cadeau, mais qui ne se plaint pas et compose vaille que vaille avec les cartes que la vie lui a distribuées, sans ciller (quand ce n’est pas utile et que protester ne servirait à rien) en essayant de saisir, quand c’est possible, un instant de plaisir pour elle-même. En 1919, c’est à la guerre comme à la guerre, mais si Katerine a mis de côté une certaine sensibilité par nécessité (on n’essaie pas de gaîté de coeur d’avorter seule avec une aiguille à tricoter), elle n’a pas renoncé à sa moralité. Si le film est si beau dans un contexte si noir, c’est me semble-t-il parce qu’étrangement, dupée, elle croit vivre auprès de Dagmar une sorte d’utopie d’autonomie féminine et de liberté de choisir que faire de son corps, empreinte de désespoir, certes, mais n’empêche. Elle a à bien des égards, une démarche de stoïcienne, avec tout ce que cela implique, tragique ou pas, mais cette force particulière est irréductible.

Bird d’Andrea Arnold

À 12 ans, Bailey vit avec son frère Hunter et son père Bug, qui les élève seul dans un squat au nord du Kent. Bug n’a pas beaucoup de temps à leur consacrer et Bailey, qui approche de la puberté, cherche de l’attention et de l’aventure ailleurs.

Quand on aime le cinéma d’Andrea Arnold (et comment ne pas aimer son regard si singulier et reconnaissable, son attention pour ses personnages féminins vulnérables mais éclatants, pour la guêpe qui se heurte contre la vitre à qui on ouvre la fenêtre pour la laisser sortir, pour la vache à lait au regard sage et doux à qui on n’offre le plaisir de belles journées ensoleillées au pré que pour ne l’en exploiter que mieux, sa manière de mettre les choses en musique, parce que oui, elle est anglaise et super cool..), c’est inconditionnel, pour son élan, prévenant, généreux, débordant de vitalité, alors la voir retrouver les couleurs et l’exubérance esthétique de American Honey (Prix du jury à Cannes en 2016) pour les transposer dans une cité décrépite et taguée de partout du Kent et s’y mouvoir comme dans un Spike Lee, sous un ciel bleu où les oiseaux volent libres, c’est forcément un bonheur. Dans cet univers où la misère sociale est un état de fait, et où les adultes ne font rien de rien de leurs journées, sauf des mômes dont ils ne s’occupent pas, sa jeune héroïne porte beaucoup sur ses épaules, mais il y a de l’amour, et de la solidarité, et il y a ce drôle de type au sourire désarmant de gentillesse et de joie simple, un autre enfant perdu, qui folâtre sur un terrain vague et se juche sur le toit tous les soirs, qui est probablement un des meilleurs rôles qu’on ait jamais donné à Franz Rogowski.

Megalopolis de Francis Ford Coppola

Megalopolis est une épopée romaine dans une Amérique moderne imaginaire en pleine décadence.
La ville de New Rome doit absolument changer, ce qui crée un conflit majeur entre César Catilina, artiste de génie ayant le pouvoir d’arrêter le temps, et le maire archi-conservateur Franklyn Cicero.
Le premier rêve d’un avenir utopique idéal alors que le second reste très attaché à un statu quo régressif protecteur de la cupidité, des privilèges et des milices privées.
La fille du maire et jet-setteuse Julia Cicero, amoureuse de César Catilina, est tiraillée entre les deux hommes et devra découvrir ce qui lui semble le meilleur pour l’avenir de l’humanité.

J’ai rarement été aussi interloquée, pas fâchée, juste totalement indifférente et vaguement incrédule. Est-on sérieux, là ? Faute avouée, à moitié pardonnée, s’applique difficilement à cette tarte à la crème grandiloquente qui cite Pétrarque, Shakespeare et Marc Aurèle dans un même souffle mais ne dit rien, à ce récit incompréhensible, plus chargé et plus prétentieux tu meurs, qui s’étouffe tant dans son opulence que n’en ressort que davantage sa vacuité. C’est long, on s’ennuie, les « cartons » en lettres latines gravées dans la pierre agacent, et la naïveté du dernier, qui demande un meilleur monde pour les enfants, l’éducation et la justice pour tous laisse franchement perplexe. Les trois lettres WTF suffisent à traduire le sentiment que me laisse ce film.

Ah si, le seul truc qu’on comprend, ici, si on se demandait de manière générale pourquoi Shia Labeouf, eh bien là, je dois dire qu’il est très drôle et possiblement le seul élément qui rédime pour moi l’ensemble.

Trois kilomètres jusqu’à la fin du monde d’Emanuel Parvu

Kinds of Kindness de Yorgos Lanthimos

Oh Canada de Paul Schrader

Caught By the Tides de Jia Zhang-Ke

Emilia Pérez de Jacques Audiard

Limonov, la ballade de Kirill Serebrennikov

The Substance de Coralie Fargeat

The Apprentice d’Ali Abbasi

Les Linceuls de David Cronenberg

Anora de Sean Baker

Marcello mio de Christophe Honoré

Parthenope de Paolo Sorrentino

Grand Tour de Miguel Gomes

Motel Destino de Karim Aïnouz

L’Amour ouf de Gilles Lellouche

All We Imagine as Light de Payal Kapadia

The Seed of the Sacred Fig de Mohammad Rasoulof

La Plus Précieuse des marchandises de Michel Hazanavicius

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A propos de Bénédicte Prot

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