Pour leur premier long-métrage, Théophile Moreau, Julie Marchal, Agathe Roussel et Paul Gourdon co-signent le documentaire Dreamland, consacré aux rêves des jeunes générations.
Parcourant le monde, les réalisateurs interrogent des jeunes gens de toutes origines. S’exprimant dans leur langue maternelle, ces derniers détaillent leur vie, leurs blessures, leurs espoirs (pour eux-mêmes comme pour l’humanité) et surtout leurs rêves.
Tourné aux quatre coins du globe avec des jeunes rencontrés dans la rue, sollicités via les réseaux sociaux ou encore contactés par le biais d’associations locales, Dreamland, qui s’avère quasi-exclusivement constitué d’extraits (montés et assemblés en différents chapitres eux-mêmes reliés par de courtes transitions) des entretiens réalisés avec lesdits jeunes, repose avant tout sur une forme simple venant servir un propos profondément humaniste.
N’ayant en effet pas d’autre objectif que celui, affiché, de mettre en lumière les rêves de la jeunesse du monde entier, le film use du montage afin de faire ressortir les similitudes reliant les discours respectifs de ses intervenants. Soulignant, selon les cas, leurs désillusions (parfois profondes) ou leur optimisme mais toujours leur volonté d’espérer – et ce que leurs propos concernent leur pays, leur famille ou leur situation personnelle – Dreamland célèbre ainsi, non sans candeur mais avec une sincérité évidente, le caractère universel du rêve et des idéaux.
Le spectateur peut ainsi découvrir, 80 minutes durant, les confidences de plus de 20 protagonistes (sur les 242 interrogés pour les besoins du film) originaires du Kirghizistan, du Guatemala, du Danemark, de Norvège, du Nicaragua, d’Angleterre, du Bénin, du Brésil, du Kenya, de Syrie, du Panama ou encore du Liban. Certains d’entre eux rêvent de se consacrer à l’art (cinéma, musique, peinture…) afin de s’exprimer et toucher le plus grand nombre, tandis que d’autres rêvent de venir plus directement en aide à autrui (en se tournant vers la médecine ou l’écologie notamment). Tous, en tout cas, manifestent leur altruisme et leur volonté de jouer, quoi qu’il arrive, un rôle dans l’amélioration des choses.
Ode à la diversité et à l’union pour un monde meilleur, Dreamland brosse, à l’échelle planétaire, le portrait encourageant d’une génération porteuse d’espoir, rappelant à tous ceux qui en douteraient que la jeunesse est non seulement plus responsable qu’on ne le pense, mais aussi – et surtout – toujours prête à se battre pour ses rêves.
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