La Tigresse de Byron Haskin (1949)
La nuit, sur une route déserte de Californie, les Palmer se rendent à une soirée quand une mystérieuse voiture leur jette une mallette. Ils découvrent qu’elle est remplie de dollars. Si Alan veut prudemment remettre la trouvaille à la police, sa femme, Ellen, n’est pas prête à y renoncer. Le couple décide d’attendre un peu, mais quand un homme vient réclamer l’argent, une décision doit être prise. Jusqu’où la jeune femme ira-t-elle pour garder le magot ? Pure série b, La Tigresse confirme le talent versatile de Byron Haskin qui n’avait pas encore réalisé la Guerre des mondes. Lisabeth Scott est parfaite en femme fatale dans cet excellent divertissement bourré de rebondissements.
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Déporté de Robert Siodmak (1950)
Après 5 ans de prison à New-York, le gangster Vic Smith est déporté en Italie, son pays d’origine. Surveillé par l’ambassade américaine, la police locale et ses anciens partenaires mafieux, il se rend dans sa ville natale, près de Sienne, en jurant filer droit. Mais tout le monde sait qu’il a laissé aux Etats-Unis 100 000 dollars, et pense qu’il compte bien les récupérer. Est-il sincère quand il parle de se ranger où met-il en place un ingénieux stratagème de corruption malgré la surveillance constante dont il est la cible ? Réalisé par un des maîtres du genre à qui l’on doit que les classiques instantanés comme Les Tueurs et Pour toi j’ai tué, Le Déporté est un curieux film noir délocalisé en Toscane avec un Jeff Chandler impeccable.
Le Rôdeur de Joseph Losey (1951)
En l’absence de son mari qui travaille de nuit pour la radio, Susan appelle la police pour signaler la présence d’un rôdeur qui espionne sa belle hacienda californienne. L’officier Webb Gardood ne trouve pas de trace du voyeur, mais décide de garder un œil sur la jeune femme. Son attitude est-elle vraiment dictée par sa conscience professionnelle ou cache-t-elle des motifs moins avouables ? Film noir, sombre et désenchanté, coscénariste par Dalton Trumbo, Le Rôdeur ne vaut pas tant pas son écriture que pour sa sublime mise en scène et son atmosphère désenchanté.
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Iron Man de Joseph Pevney (1951)
Coke Masson travaille à la mine mais ses rêves sont ailleurs : il voudrait acheter un magasin de radio et se marier. Son frère Georges lui propose alors un marché : devenir boxeur. Coke accepte sans être conscient du danger… Dans la lignée de Nous avons gagné ce soir et Plus dur sera la chute, Iron Man est une illustration réussie du film de boxe contaminée par les thèmes du polar le plus noir.
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