Bill Compton (Dennis Patrick), un riche publicitaire, ne supporte pas que sa fille Melissa (Susan Sarandon) soit en couple avec un dealer. Après une overdose qui la conduit à l’hôpital, Bill se rend chez le petit ami de sa fille et l’assassine dans un accès de colère. Peu après, il rencontre Joe Curran (Peter Boyle) , un ouvrier à qui il confesse son crime.
Joe, c’est aussi l’Amérique – Copyright ESC 2024
Réalisateur plus connu pour ses hits que furent Rocky et Karate Kid, John G.Avildsen fut au préalable l’auteur de films un peu oublié ayant parfaitement captés l’humeur d’États-Unis en plein bouleversement à l’arrivée des années 70. Le très beau Save The Tiger avec Jack Lemon en 1973 mais aussi le passionnant et retors Joe, c’est aussi l’Amérique. Écrit par Norman Wexler (Mandingo, Serpico), le long-métrage ouvre la voie du vigilante movie, avant notamment Taxi Driver et Death Wish. Ausculation d’un pays conservateur désemparé face aux changements se réfugiant dans la violence, d’une fracture générationnelle, d’une défiance de l’avenir…Le film trouve un écho troublant avec la période actuelle. Porté notamment par un fabuleux Peter Boyle, l’œuvre déstabilise et interroge. Rehabilité par deux fois dans deux essais cinéma de premier plan, Vigilante – La Justice sauvage à Hollywood (largement encensé dans nos colonnes) de Yal Sadat, prix 2022 du Meilleur ouvrage en français sur le cinéma puis Cinema Spéculations de Quentin Tarantino, Joe, c’est aussi l’Amérique arrive enfin en haute-définition dans nos contrées grâce à ESC Editions. L’occasion de découvrir une petite pépite injustement oubliée !
En partenariat avec ESC Editions, nous sommes heureux de vous donner l’occasion de gagner trois exemplaires Blu-Ray si vous répondez aux questions suivantes avant le 8 août 23h59.
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