Après Bubba Ho-tep (2002), réécriture aussi brillante que barrée du cinéma de zombie convoquant les héros d’une certaine mythologie américaine moderne qu’il aborda avec un mélange de respect et d’iconoclasme, Don Coscarelli a mis dix ans pour revenir au long métrage avec John Dies at the End (2012), son dernier film en date. Difficile, certainement, de financer ce cinéma de genre empreint d’une belle folie inventive et hors normes alors même que c’est elle qui fait le sel de l’art de ce cinéaste ayant peu à peu gagné un statut d’auteur culte par les aficionados du bis. Mêlant science-ficition, comédie et horreur, John Dies at the End raconte les expériences de deux scientifiques créant une étrange potion permettant à ceux qui l’utilisent de se projeter dans un univers parallèle attirant et dangereux par le truchement d’une faille spatio-temporelle, univers duquel il semble très difficile de revenir. Le spectacle presque forain du cinéma de Coscarelli mêle appétence pour le merveilleux (la fantasy Dar l’Invincible, 1982) et goût prononcé pour le détraquement d’un réel qui deviendrait presque fou de lui-même, à l’improviste (la saga Phantasm, Bubba Ho-tep) ; par l’importance presque psychédélique donnée aux paradis artificiels, ouverture sur un monde inconnu cohabitant avec un réel incertain, John Dies at the End ferait presque office de synthèse rendant perméable la frontière séparant ces deux univers parallèles.

A l’occasion de la sortie du Blu-ray de ce film, édité par ESC Editions, nous avons la joie et le privilège de vous permettre d’en remporter ? exemplaires, à la condition que vous répondiez aux questions suivantes avant le 5 décembre 23h59 précises !

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