LISA ET LE DIABLE
Lisa, une touriste, erre dans une ville espagnole. Soudain elle s’arrête devant une fresque représentant le diable. Prise d’une sensation bizarre, elle se perd dans une ville de plus en plus étrange, éloigné du réel. Après d’étranges rencontres, elle parvient à se faire prendre en stop par un riche couple et leur chauffeur. La voiture tombe en panne prêt d’une grande demeure occupée par une comtesse et son fils. Ce n’est que le début d’un long cauchemar…
Tourné dans la foulée du mésestimé Baron Blood, Lisa et le diable est souvent considéré par les exégètes de Mario Bava comme l’une de ses pièces maîtresses prolongeant les expérimentations d’Opération peur et de La baie sanglante jusqu’au paroxysme. Construit selon la logique des rêves, le scénario vous embarque dans un monde-somme, univers onirique où les morts revivent des passions amoureuses selon le principe de l’éternel retour. Véritable poème morbide splendidement mis en scène, Lisa et le diable, longtemps invisible, seulement disponible en France dans une copie très médiocre, retrouve l’éclat de ses couleurs et de sa beauté formelle grâce au Blu-Ray édité par ESC.
L’INVASION VIENT DE MARS
David Gardner, jeune garçon passionné d’astronomie, est le seul à s’apercevoir de l’invasion d’extra-terrestres dans sa ville : les aliens fraîchement débarqué s’emparent de l’esprit des habitants en injectant un implant situé dans le cou de leurs victimes. Téméraire, David va tout tenter, avec l’aide de l’infirmière de l’école, pour arrêter les aliens quitte à prévenir l’armée. Remake d’un petit film des années 50 de William Cameron Menzies, pur véhicule de propagande anti-rouge, L’invasion vient de mars, conspuée à sa sortie par une critique assassine, est pourtant une très bonne entrée dans le monde décalé de Tobe Hooper, cinéaste culte de Massacre à la tronçonneuse qui aime jongler entre effroi et humour, premier et second degré avec un art consommé de la démesure. Produit par la Cannon, cet hommage brillant à la sf vintage, baigne dans une ambiance joyeusement ludique grâce à la mise en scène baroque de Hooper qui multiplie les cadrages bizarres et les couleurs saturées. Un vrai plaisir pour un film qui s’est bonifié avec le temps.
HALLOWEEN 5
Un an a passé depuis que Michael Myers a tenté de tuer sa nièce Jamie. Poursuivi par la police, il tombe dans une fosse, s’enfuit par un canal, longe une rivière et est recueilli par un ermite. À son réveil, il
tue celui qui l’a hébergé et reprend sa traque. À Haddonfield, Jamie, devenue muette, est soignée dans un hôpital à la suite de son agression envers sa mère adoptive. Elle était alors sous le contrôle de son oncle Michael. C’est cette connexion entre eux que compte utiliser le Dr. Loomis pour stopper le tueur de Halloween. Coupable d’un nullissime Malédiction IV, Dominique Othenin-Girard s’en sort mieux avec la franchise Halloween en signant un cinquième épisode efficace suite direct du quatrième opus signé Dwight H. Little. Pour notre plus grand plaisir on retrouve Donald Pleasance mais aussi l’étrange Danielle Harris parfaite dans le rôle Jamie, qui entretient un certain nombre de points communs avec son oncle Michael Myers.
En partenariat avec ESC, Culturopoing vous offre la possibilité de gagner des DVD/BLU RAY de ces trois inédits si vous daigner répondre aux questions maléfiques présentes ci-dessous avant le 25 août 2020 à 00 H 00
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