Colère froide de Fernando Di Leo
Deux enfants d’une dizaine d’années sont enlevés à l’entrée de l’école. Alberto est le fils de Fillipini un riche industriel et Fabrizio celui de Colella, un mécanicien, ancien motard et veuf, qui a du mal à joindre les deux bouts. L’enquête menée par le commissaire Magrini s’enlise alors que les ravisseurs demandent une importante somme d’argent. Tendu et désenchanté, saupoudré d’un fort sous texte social, Colère froide ravira autant les amateurs de polar musclé, cocktail explosif de poursuites en voitures et motos épicé de meurtres sanglants, que les cinéphiles cherchant un peu de substance à un genre injustement décrié pendant longtemps et que l’on redécouvre enfin.
Mr Scarface de Fernando Di Leo
Trois petits malfrats travaillent au service du mafieux local, Cherrico : Tony, sympathique voyou jouant des poings, souriant et très agile avec son corps, Rick le taiseux, joueur de poker malchanceux et Napoli, vieux gangster à l’ancienne, désabusé par les pratiques actuelles. Le caïd balafré, Manzani, surnommé Mr Scarface règne en maître sur ce petit monde, n’hésitant pas à user injustement de son pouvoir. Après une altercation, Tony décide de lui jouer un tour, l’arnaquant d’une certaine somme pour se venger. Naïvement, il ne pensait pas déclencher un véritable guerre des gangs sans code d’honneur révélant les trahisons des proches. Traité dans un premier temps sur un ton léger proche de la comédie avant de revenir aux choses sérieuses, Mr Scarface, aussi mineur soit-il, est un excellent poliziotesco bénéficiant d’un casting séduisant réunissant notamment Vittorio Capprioli et Jack Palance, d’une mise en scène inspirée et d’un scénario malin réservant une petite surprise.
Deux flics à abattre de Ruggero Deodato
Alfredo et Antonio luttent contre le crime au sein d’une unité spéciale très particulière, au-dessus de toutes institutions et lois. Ils opèrent dans l’arrogance la plus totale, mais quand ils doivent traquer Roberto Pasquini, un membre éminent du milieu, les choses se compliquent sérieusement. Sur un scénario co-écrit par Di Leo, Ruggero Deoadato, dont il s’agit de sa seule incursion dans le polar urbain, signe un film bizarre, ultra violent parfois douteux, dressant le portrait de deux flics se comportant comme des voyous. Ray Lovelock et Parc Porel, tout en magnétisme félin et virilisme troublant, sont formidables.
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