Comme chaque année, la sixième édition du Festival des Monteurs associés aura pour but de sensibiliser le plus de monde à l’univers du cinéma en éduquant sur le choix et la composition des images; afin de faire découvrir le métier de monteur et le processus de montage des films.
Au programme : huit longs-métrages suivis d’une discussion avec leur monteur; une soirée spéciale courts-métrages; une carte blanche; une table ronde; une rencontre q&r et une avant-première qui clôturera le festival.
Entre documentaires et fictions, une variété de thèmes y seront représentés : de récits basés sur des faits historiques aux polars noirs, en passant par le parcours de vie de personnages en quête de sens et confrontés à leurs désillusions.
Parmi les films présentés se trouveront Little Palestine, Journal d’un siège d’Abdallah Al-Khatib (monté par Qutaiba Barhamji); Poulet frites de Jean Libon et Yves Hinant (monté par Anouk Zivy); El Agua d’Elena López Riera (monté par Raphaël Lefèvre); Qu’est-ce qu’on va penser de nous ? de Lucile Coda (monté par Marie Bottois) et Chien de la casse de Jean-Baptiste Durand (monté par Perrine Bekaert).
La soirée de courts-métrages du festival, prévue pour le 14 mars, rassemblera des réalisateurs et des monteurs venus des quatre coins du monde : Safe de Ian Barling (monté par Sercan Sezgin); Tsutsue de Amartei Amar (monté par Nicolas Milteau et Nobuo Coste); Chute de Nora Longatti (monté par Maxence Tasserit); Ici s’achève le monde connu de Anne-Sophie Nanki (monté par Céline Perréard); La canicule de Tyliann Tondeur-Grozdanovitch (monté par Tyliann Tondeur-Grozdanovitch et Ludovic Blasco).
La table ronde et la soirée Q&R – le 16 et 17 mars – interrogeront les techniques et les problématiques de montage; plus spécifiquement celle des documentaires d’archives, ainsi que le métier de monteur.
Les étudiants auront, de leur côté, l’occasion de venir à une séance scolaire dans l’objectif de les initier aux métiers artistiques lors d’une présentation de Dirty Difficult Dangerous de Wissam Charaf, suivie d’une discussion avec la monteuse Clémence Diard.
Le 17 mars, l’association des monteurs turcs (KUDA) – cible l’entraide des monteurs et assistants-monteurs venant de tout domaine et d’améliorer les conditions de travail dans leur pays – projetteront trois films mettant respectivement en lumière : l’épopée d’un instituteur pour trouver la ville dans laquelle il a été affecté avec L’adresse (Navnîsan) d’Aram Dildar (monté par Ehran Örs); les enjeux politiques en Turquie et leurs conséquences avec Traduire Ulysse (Ulysses çevirmek) et la guerre d’Algérie avec Les Harkis de Philippe Faucon (monté par Sophie Mandonnet).
En guise de clôture, le festival fera découvrir Knit’s Island, l’île sans fin d’Ekiem Barbier, Guilhem Causse, Quentin L’helgoualc’h (monté par Nicolas Bancilhon), en avant-première.
Knit’s Island dépeint, au cœur d’un jeu vidéo, un groupe de survivalistes échoué sur une île de 250km² interrogeant les effets d’internet dans notre société actuelle, dans le futur.
Programmation complète et informations complémentaires ici
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