Cette rentrée particulière – et même anxiogène – ne va pas entraver, espérons-la multiplication des festivals de cinéma de l’étrange Festival aux Hallucinations collectives. Toujours au rendez-vous, le Fifigrot toulousain, insolite et insolent, présentera sa neuvième édition du au 14 au 20 septembre consacrée au(x) monde(s) d’après, thématique on ne peut plus d’actualité. Cette semaine riches en bobines délirantes, entre pépites du patrimoine, avant première, perles oubliés et encore plein d’autres surprises, est parrainée par la grande prêtresse Blanche Gardin, à l’honneur dans le nouveau film de Gustave Kerven et Benoit Delépine, Effacer l’historique. Elle aura la lourde tâche de décerner l’Amphore d’or à l’un des longs métrages en compétition. Dans un contexte si particulier, les organisateurs ont rebaptisé l’événement le (mini)Fifigrot. En dépit d’une programmation moins dense que les années précédentes, le festival propose des nombreux longs métrages de fictions ou documentaires; des courts métrages, des concerts, des expos et de multiples rencontres à l’image de cette manifestations particulière animée par une équipe d’iconoclastes à l’énergie un peu folle. Le (mini) Fifigrot ouvre ses portes le 14 septembre avec la cérémonie d’inauguration suivie de la projection en avant première d’Un pays qui se tient sage de David Dufresne en sa présence.
Sans détailler précisément la programmation, vous aurez le plaisir de découvrir les derniers films de François Bégaudeau, Roy Andersson, de Quentin Dupieux, d’Antonin Peretjatko ou encore Jan Kounen, honoré d’une carte blanche mystique vous permettant de voir ou revoir Le sacrifice de Tarkovski et Koyaaniskatsi de Godfrey Reggio.
La diffusion de quelques classiques indémodables comme Haxan, les pages arrachées à Satan ou Les révolté de l’an 2000, l’enchaînement de cycles liés au monde d’avant, d’après, à suivre ou cultes, la carte blanche de Jacques Barbieri brillant écrivain de science fiction français devrait suffire pour vous attirer dans ce monde parallèle situé au centre de la ville rose.
Petite coup de coeur : la projection de Texas trip : a carnaval of ghost de Steve Balestreri et Maxime Lachaud, l’un des organisateurs du festival, hallucinant voyage expérimental au confins d’une Amérique profonde comme on ne l’a presque jamais vu au cinéma. Enfin comme l’année précédente, le Fifigrot ouvre officieusement ses portes le 13 septembre à 20 h 15 avec le Gros Before du Fifigrot. Puisqu’on vous répète à longueur de temps que ces allumés de Grolandais ne font rien comme tout le monde.
Pour en savoir davantage voici le programme complet à feuilleter.
0970809195
© Tous droits réservés. Culturopoing.com est un site intégralement bénévole (Association de loi 1901) et respecte les droits d’auteur, dans le respect du travail des artistes que nous cherchons à valoriser. Les photos visibles sur le site ne sont là qu’à titre illustratif, non dans un but d’exploitation commerciale et ne sont pas la propriété de Culturopoing. Néanmoins, si une photographie avait malgré tout échappé à notre contrôle, elle sera de fait enlevée immédiatement. Nous comptons sur la bienveillance et vigilance de chaque lecteur – anonyme, distributeur, attaché de presse, artiste, photographe.
Merci de contacter Bruno Piszczorowicz (lebornu@hotmail.com) ou Olivier Rossignot (culturopoingcinema@gmail.com).