180 films répartis en 448 séances diffusées aux quatre coins du grand Lyon avec la participation de plus d’une trentaine de salles de cinéma. Voici pour les chiffres qui encadrent cette 15ème édition du Festival Lumière qui se déroulera du 14 au 22 Octobre dans la capitale des Gaules.
Un an après Tim Burton, c’est un grand nom du cinéma européen qui succède au réalisateur d’Edward aux mains d’argent dans la peau du Prix Lumière. Attendu en 2023 avec pas moins de deux films en salles, le documentaire Anselm (passionnante évocation en 3D de l’œuvre d’Anselm Kiefer, comme le fut Pina en 2011) et Perfect Days (Prix d’interprétation masculine au dernier Festival de Cannes, sortie le 29 novembre), Wim Wenders, sera célébré à Lyon en octobre prochain. Palme d’Or en 1984 pour le légendaire Paris, Texas, le cinéaste n’est pas un inconnu pour la ville natale du cinéma. Il fut en 1991 l’un des premiers invités de l’Institut Lumière à l’occasion d’une rétrospective et d’une exposition photographique. Une trentaine d’années plus tard, bis repetita ou presque, puisque trois décennies de cinéma supplémentaires sont venues s’ajouter à sa filmographie. Ancien pape du cinéma d’auteur mondial, des copies restaurées de ses plus grands classiques et raretés seront à (re)découvrir mais pas seulement… Opus possiblement mineur, nous avouons être curieux de voir The Million Dollar Hotel sorti en 2000 d’après une idée de Bono (ce n’est pas le point qui nous rassure le plus), qui réunit un casting étonnant composé de Mel Gibson, Milla Jovovich, Jeremy Davies et Tim Roth. Le cinéaste allemand bénéficie également d’une Carte Blanche qui se compose de trois films, Wanda de Barbara Loden, Beau Travail de Claire Denis et Enter The Void de Gaspar Noé. On ne peut que vous inciter à redécouvrir le film-trip de l’auteur d’Irréversible sur grand-écran, il s’agit d’une expérience hors norme et inoubliable. Un hommage sera rendu à Sam Shepard avec la projection de l’un des plus beaux films de tous les temps : Les Moissons du Ciel de Terrence Malick. En parallèle aux multiples hommages rendus par le Festival, Carlotta va proposer d’ici la fin de l’année plusieurs éditions Blu-Ray consacrées à Wenders, Les Ailes du Désir et L’Ami américain seront en vente durant le festival, puis en novembre sortira le coffret La Trilogie de la route, composé d’Alice dans les villes, Faux mouvement et Au fil du temps.
La programmation le 5 octobre en séance unique du très rare Secret Honor à l’Institut Lumière était un indice quant à un projet plus gros concernant Robert Altman, immense auteur à la carrière riche encore trop sous-estimée malgré les hommages répétés de plusieurs maîtres tels que Paul Thomas Anderson. En dépit du plébiscité critique et publique en 1970 avec M*A*S*H, Palme d’or de la 23ème édition du Festival de Cannes et grand succès à sa sortie, plusieurs pans de sa carrière demeurent méconnus. Celui qui signa en 1970 des œuvres références telles que Nashville, John McCabe, Trois femmes et Le Privé, avait déjà attendu vingt ans pour se faire un nom. Il connut une décennie 80 beaucoup plus compliquée en terme d’échos et de respectabilités avant de revenir en force début 90 avec The Player et Short Cuts signant encore des films superbes (Kansas City, Gosford Park) jusqu’à son ultime réalisation en 2006, The Last Show. Robert Altman – Le grand cirque, puisque c’est ainsi qu’est baptisé cet hommage, proposera de redécouvrir douze se ses réalisations.
Réalisateur populaire couronné de succès au cours des années 50 et 60 (Un taxi pour Tobrouk, Du rififi à Paname, Le Tatoué, Caroline chérie ou Les Grandes Familles), Denys de la Patellière bénéficie d’une rétrospective partielle avec 10 films au programme pour une majorité en copies restaurées . Outre les œuvres les plus célèbres du réalisateur, on attire votre attention sur Le Salaire du Péché son deuxième long-métrage. Adapté d’un roman noir américain transposé dans le cadre de la bourgeoisie française , il est porté par deux actrices formidables que sont Jeanne Moreau et Danielle Darieux et réussit à se tenir à mi-chemin entre les spécificités culturelles de ses deux identités. On recommande également Le Voyage du père avec Fernandel, très convaincant dans un contre-emploi dramatique, à noter que l’action se déroule à Lyon.
Protagoniste important de l’année en cours, Wes Anderson qui sortait en juin dernier le formidable Asteroid City fait partie des invités d’honneur, à quelques semaines d’une exposition qui lui sera consacrée au Musée Cinéma et Miniature (novembre). Rétrospective partielle, rencontre et projection sur grand-écran de La Merveilleuse histoire de Henry Sugar (suivi de The Grand Budapest Hotel) premier volet sa collection de moyens-métrages (en partenariat avec Netflix- adaptés de Roald Dahl) sont au programme. Pour les fans de la première heure, nous vous invitons à revoir sur grand-écran Rushmore, teen-movie sensible posant les jalons de son œuvre à venir, en plus de marquer le début de ses collaborations avec Jason Schwartzmann et Bill Murray. Pour ceux (dont nous faisons partie) qui ne cessent d’être époustouflés par ses dernières propositions, nous regrettons l’absence de ses deux derniers opus au programme, insuffisamment reconnus pour ce qu’ils sont, l’avènement ultime et définitif d’un auteur : le diptyque formé par The French Dispatch et Asteroid City. Reste, et ce n’est pas négligeable, A bord du Darjeeling Limited, Moonrise Kingdom et L’ile aux chiens…
Cinéaste américain primé à deux reprises aux Oscars pour ses scénarios (Sideways et The Descendants), Alexander Payne fait également l’objet d’une invitation. Oscillant entre le drame (Monsieur Schmitdt, Nebraska) et la comédie (l’excellent L’Arriviste), en plus d’une mini-rétrospective et d’une masterclass, il présentera en avant-première son huitième long-métrage Winter Break, attendu sur les écrans français à la mi-décembre. Film des retrouvailles avec Paul Giamatti près de vingt ans après Sideways, qui campera un professeur d’histoire bourru et impopulaire dans une école préparatoire en 1970. Comédie dramatique réunissant plusieurs figures exclues sur fond de guerre du Vietnam en période de Noël, le film bénéficie de premiers retours critiques très élogieux outre-Atlantique. Parmi les égéries de Pedro Almodovar, Marisa Paredes occupe une place de choix, ayant collaboré à diverses périodes de la carrière du metteur en scène espagnol de Dans Les Ténèbres à La Piel Que Habito. Elle était venue à Lyon lors de la consécration du réalisateur de Tout sur ma mère en 2014, elle revient cette année présenter une poignée de ses films ainsi qu’une masterclass. Trois titres annoncés, Talons Aiguilles mais aussi le premier choc de Guillermo Del Toro, L’Echine du diable et surtout le tétanisant Prison de Cristal d’Agustí Villaronga. Ce long-métrage rare sur grand-écrans et à réserver à un public averti raconte le quotidien d’un ancien médecin nazi obsédé par les jeunes garçons est réduit à vivre sous assistance respiratoire, suite à une chute. Un jeune infirmier se présente à son chevet… Sous sa forme « classique », se cache une plongée dans l’horreur et le sordide dont on ressort difficilement indemne. Actrice incontournable du cinéma français depuis quasiment trente ans, Karin Viard aura elle aussi droit à une attention de la part du festival le temps d’un masterclass et la programmation de trois films, dont le beau Lulu femme nue de Solveig Anspach. Le festival propose un focus surprenant au cinéaste américain Taylor Hackford, également invité. Artisan inégal qui a connu son plus gros succès dans les années 80 avec Officier et Gentleman, on lui doit un plutôt bon remake de La Griffe du Passé, Contre toute attente. Des quatre films que propose le festival, il y a deux qu’on aime assez peu voir pas du tout, Ray et L’Associé du Diable, et deux plutôt attachants, Soleil de Nuit et Les Princes de la ville . Ce dernier, n’est pas dénué de défaut, mais mérite sa petite réputation culte, en plus de ne pas être si facilement diffusé sur grand-écran.
Depuis plusieurs années, les avant-premières ont pris une place croissante dans le festival et ce n’est pas 2023 qui va venir démentir cette tendance. Grand Prix du dernier Festival de Cannes et attendu sur les écrans français fin janvier 2024, l’annonce de séances pour The Zone of Interest de Jonathan Glazer fut la meilleure surprise de cette programmation. Dix ans après Under The Skin, ce grand cinéaste encore sous-estimé a fait très forte impression sur la croisette avec ce récit au cœur du Mal dans sa plus froide banalité où l’on suivra le commandant d’Auschwitz, Rudolf Höss, et sa femme Hedwig s’efforcent de construire une vie de rêve pour leur famille dans une maison avec jardin à côté du camp. On retrouve au casting Sandra Hüller, déjà consacrée cette année dans Anatomie d’une chute face à Christian Friedel, remarqué en 2009 dans Le Ruban Blanc, immense film également sur le Mal.
Après avoir proposé une rétrospective consacrée à Hayao Miyazaki au printemps dernier, le festival proposera l’avant première de l’ultime réalisation du maître japonais : Le Garçon et le Héron. Dix ans après la venue du cinéaste pour Le Vent se lève, lors de la 5ème édition du festival Lumière, ce dernier est sorti de sa retraite, il s’agira de sa première française. Après la disparition de sa mère dans un incendie, L’histoire de Mahito, un jeune garçon de onze ans, doit quitter Tokyo pour partir vivre à la campagne dans le village où elle a grandi après la disparition de sa mère dans un incendie. Il s’installe avec son père dans un vieux manoir situé sur un immense domaine où il rencontre un héron cendré qui devient petit à petit son guide et l’aide au fil de ses découvertes et questionnements à comprendre le monde qui l’entoure et percer les mystères de la vie.
Cinéaste « ami » du Festival, Juan Antonio Bayona présentera son cinquième long-métrage La Sociedad de la nieve, qui marque son retour en Espagne seize ans après L’Orphelinat. Film catastrophe et récit de survie se déroulant en 1972 alors le vol 571 de l’armée de l’air uruguayenne, qui transporte une équipe de rugby au Chili, s’écrase dans les Andes. Parmi les 45 passagers, seuls 29 ont survécu à l’accident. Coincés dans l’un des environnements les plus hostiles et inaccessibles de la planète, ils doivent prendre des mesures extrêmes pour assurer leur survie. Occasion rare de le découvrir sur grand-écran puisque sa sortie se fera plus tard dans l’année sur Netflix. Egalement au programme de ces avant-premières, La Chimère le beau dernier film d’Alice Rohwacher, le représentant de la France aux Oscars La Passion de Dodin Bouffant, Portraits fantômes, un documentaire de l’excellent Kleber Mendonça Filho ou le très attendu (doux euphémisme) Killers of the Flower Moon de Martin Scorsese.
Le Label Lumière Classics qui regroupe de nouvelles restaurations, des trésors et curiosités issues des quatre coins du monde valorisant les travaux des différentes cinémathèques, constitue l’une des zones les plus attractives de l’édition.
Les nouvelles restaurations de classiques englobent un panel de films allant des années 30 à la fin des années 80.
Une vingtaine d’années avant de signer ses films les plus célèbres (Vacances Romaines, Ben Hur, La Rumeur…), William Wyler était déjà un cinéaste incontournable au sein du Hollywood pré-Seconde Guerre mondiale. On lui doit notamment L’Insoumise avec Bette Davis mais aussi plusieurs œuvres aujourd’hui en dehors des radars. La restauration d’Orages, drame cruel réalisé en 1933, permettra de redécouvrir ce pan oublié de sa filmographie. Absolument incontournable, Le Voyeur (Peeping Tom en VO) de Michael Powell, un chef-d’œuvre méprisé à sa sortie avant d’être progressivement réhabilité par des figures de poids telles que Martin Scorsese. Mark Lewis (Karlheinz Böhm) est un jeune homme énigmatique et solitaire, passionné d’image jusqu’à l’obsession. Opérateur-caméra dans un studio de cinéma, il fait aussi des extras comme photographe de charme dans la boutique d’un marchand de journaux. Son appartement est un immense laboratoire rempli de matériel, d’appareils, de chimie. Là, il développe et visionne seul ses propres films à longueur de temps. La caméra toujours à portée de main, Mark Lewis dit tourner un documentaire mais il s’emploie en réalité à une démarche bien plus morbide: il traque la peur de la mort dans le visage de jeunes femmes… À sa manière précurseur de plusieurs courants allant du snuff movie au slasher en passant par le Giallo, le film inspira plusieurs de ses pairs, dont un certain Brian De Palma, qui lui rend d’ailleurs hommage dans l’ouverture de Sisters.
Réalisateur à la carrière fleuve dont les œuvres sont régulièrement redécouvertes au Festival Lumière, Julien Duvivier fait de nouveau partie de la programmation à la faveur de la restauration de Boulevard, l’un de ses derniers opus. Premier rôle de Jean-Pierre Léaud post-400 coups, qui retrouve un rôle d’adolescent en proie à des difficultés familiales sur la tonalité d’une comédie dramatique. Très mal accueilli en son temps, ce témoignage du Montmartre des années 60 créait un pont entre la Nouvelle Vague et le cinéma qui a précédé. On a hâte de pouvoir le découvrir à froid, loin des querelles critiques d’antan. Réalisateur ayant réuni le plus de spectateurs de l’histoire du box-office hexagonal, Henri Verneuil peut aussi se targuer d’avoir collaboré avec la majorité des plus grands acteurs français de son temps au cours de sa carrière. Solide artisan et véritable valeur sûre, il fut le garant d’un cinéma populaire qualitatif, ce qui ne l’empêcha pas de monter en ambition artistique à plusieurs reprises. I…comme Icare qu’il signa en 1979 fait partie des œuvres les plus imposantes de sa filmographie. Un thriller paranoïaque très inspiré par l’Amérique (la mort de Kennedy, À cause d’un assassinat d’Alan J.Pakula) porté Yves Montand au sortir d’une décennie folle (L’Aveu et Etat de siège de Costa Gavras, Le Sauvage de Jean-Paul Rappeneau, Le Cercle Rouge de Jean-Pierre Melville,Tout va Bien de Jean-Luc Godard, Police Python 357 d’Alain Corneau, César et Rosalie de Claude Sautet …) et une nouvelle fois mis en musique par Ennio Morricone. A la suite de la mort d’un Président d’un Etat fictif, le procureur Henri Volney qui s’est penché sur ce décès refuse les conclusions de l’enquête. Il parvient à interroger un témoin qui lui dévoile la part d’ombre de cette histoire, mais les auteurs du meurtre ne souhaitent pas qu’il découvre la vérité. Voir ou revoir ce film durant le festival semble être un impératif. Ultime réalisation de François Truffaut, Vivement Dimanche ! constitue une conclusion légère et réjouissante de l’œuvre d’un de nos cinéastes les plus importants. Il adaptait pour la cinquième fois l’auteur américain Charles Williams après Tirez sur le pianiste, La Mariée était en noir, La Sirène du Mississipi et Une belle fille comme moi. Dans cette comédie policière, il retrouvait sa compagne de l’époque Fanny Ardant, pour une partition d’une tout autre nature que celle qui était la sienne dans La Femme d’à côté, fantasque et irrésistible , face à Jean-Louis Trintignant avec qui Truffaut collaborait pour la première fois. Julien Vercel (Jean-Louis Trintignant), un agent immobilier, est soupçonné d’avoir tué l’amant de sa femme. Tous les indices tendent vers sa culpabilité, surtout après que sa femme soit retrouvée morte. Vercel se cache dans son bureau tandis que Barbara Becker (Fanny Ardant), sa secrétaire, enquête. Un film plein de charme et appréciable en toutes circonstances. Troisième réalisation de Tsui Hark après The Butterfly Murders et Histoires de cannibales, L’Enfer des armes constitue le dernier volet de la trilogie du chaos. Film d’action social avec Lo Lien (La Main de Fer) qui n’a pas manqué de faire bondir la censure locale en son temps. Jugé scandaleux et dangereux après un passage en commission, le cinéaste est contraint de repenser son film avec réécriture et jours de tournage supplémentaire. Malgré cela, la version exploitée dans le monde (on ignore si le festival aura accès à la Director’s cut) demeure un choc révélant pour de bon un auteur qui allait devenir l’un des plus importants de sa générations. Véritable exercice de nitroglycérine filmique, l’intrigue se déroule à Hong Kong où trois fils de bonne famille font exploser une bombe dans une salle de cinéma. Une jeune fille se joint à eux et ils vont commettre ensemble d’autres actes terroristes… En attendant sa reprise en salles puis sa sortie vidéo chez Spectrum, cette avant-première de la ressortie constitue un temps fort annoncé.
Dans la section Trésors et Curiosités, nous proposons une attention particulière au film de Carlos Vilardebó, Les Îles enchantées, réalisé en 1965. Unique long-métrage d’un cinéaste franco portugais qui fut auparavant l’assistant de Julien Duvivier (La Fête à Henriette), Agnès Varda (La Pointe courte) Jacques Becker (Antoine et Antoinette et Rendez-vous de juillet) et l’auteur d’un vingtaine de courts (qui bénéficièrent pour certains d’une réelle renommée), il constitue un essai souvent fascinant. Film à la fois poétique et cruel, où l’émerveillement est régulièrement empreint d’une part de douleur, As ilhas encantadas est l’adaptation d’une nouvelle d’Herman Melville. Au début du XIXe siècle, Pierre (Pierre Clémenti), un marin français, débarque sur une île déserte de l’Atlantique et découvre Hunila (Amália Rodrigues), qui a survécu seule pendant des années après la mort de sa famille. Sa forme étonnante, notamment un travail très singulier sur les surcadrages, soulignant perpétuellement l’immensité du décor tout en l’encadrant d’un même élan, épouse la trajectoire d’un récit se resserrant progressivement sur un nombre décroissant de personnages. Son titre a presque quelque chose d’ironique tant ce voyage s’imprègne pour ses héros de déception et de désillusions, que la beauté de la nature ne peut durablement camoufler, loin d’une quelconque forme de naïveté. Ce film très rare bénéficiera de deux séances en présence de Jose Manuel Costa de la Cinémateca Portuguesa. La restauration des Îles Enchantées s’inscrit dans le cadre du projet FILMar développé par la cinémathèque portugaise, qui s’est donné pour mission la redécouverte et la digitalisation du patrimoine filmique portugais sous un angle spécifique : son rapport avec la mer. Ce programme a déjà permis la restauration de l’œuvre d’António Campos (1922-1999), des films de Solveig Nordlund, Fernando Lopes, José Fonseca e Costa, Faria de Almeida…
On a oublié de signaler sous la bannière Lumière Classics, la présence de Lune Froide de Patrick Bouchitey (que Malavida ressort en salles dès le 15 novembre prochain avant une édition Blu-Ray concoctée avec Le Chat qui Fume prévue pour la fin de l’année) adaptation de plusieurs nouvelles de Charles Bukowski. Réussite rare et longtemps invisible dans le paysage du cinéma français. Dans son Histoire Permanente des femmes cinéastes, le festival s’intéresse cette année à l’espagnole Ana Mariscal. Coté grands classiques du Noir & Blanc, citons au hasard Bellissima de Luchino Visconti, La Bête Humaine de Jean Renoir, Persona d’Ingmar Bergman, Rebecca d’Alfred Hitchcock, bref que du très solide ! À l’occasion de ses 15 ans, le Festival reprogrammé certains temps forts des précédents éditions parmi lesquels 1900 de Bernardo Bertolucci ou La Porte du Paradis de Michael Cimino. Plus « mainstream », la section Culte ! mêlant Scarface version De Palma, Gladiator, Eternal Sunshine of the Spotless Mind mais aussi par exemple le premier Pirates des Caraïbes…
À vous désormais de creuser davantage cette faste programmation dans son entièreté et préparer sereinement votre festival !
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