Souvenirs en accès aléatoire de la seconde journée du Hellfest 2013
(Toutes photos sauf mention : Cyril Lafeuille)
1 Give Life Back to Music
Let the music in tonight (just turn on the music)
Let the music of your life (give life back to music)
La première pensée pour cette deuxième journée est une pensée de solidarité avec les groupes qui durent s’exprimer sous une pluie drue et velléitaire jusqu’au beau milieu de l’après-midi ainsi que pour les (trop) nombreux festivaliers du jour qui subirent tout autant cet implacable et espiègle crachin breton.
Si la journée du vendredi avait bénéficié d’une affluence confortable ce samedi battit tous les records et ce furent en effet plus de 40.000 personnes qui se rendirent du côté de Clisson, présences de ZZ Top et de Kiss obligent sans nulle doute (ou alors la reformation de Coal Chamber allez-savoir). Ce chiffre de 40.000 fait un peu abstrait dit comme cela mais imaginez plutôt l’affluence du dernier PSG/Bordeaux de Ligue 1 lâchée dans un champ clissonnais
[1] pour mieux vous faire une idée des difficultés nées de cette foule compacte et fournie. Les conséquences furent nombreuses mais se rejoignent au final sur le même constat: tout était plus compliqué, de l’accès au site jusqu’à la restauration en passant surtout par la mobilité à l’intérieur de l’enceinte sans parler du retour en mode escargot au beau milieu de la nuit avec le spectacle pittoresque de centaines de voitures alignées sur les bas-côtés de la route nationale amenant la horde festivalière de la quatre voies Nantes/Cholet aux premiers hectomètres de la cité médiévale (tournez à gauche après le Leclerc merci). Entendons-nous bien, l’affluence record de cette journée aura permis de remplir les caisses d’une part et de cerner les limites en fréquentation d’autre part. Rien de bien méchant au final mais le confort général aurait certainement souffert de trois journées à l’identique. Passons.
Photo : Benoit Platton
2 The Game of Love
And it was you
And it was you the one that would be breaking my heart
ZZ Top ou les vieilles charrues mises avant les bœufs. L’ambiance en effet se faisait contemplative et bonhomme lorsque Billy Gibbons et Dusty Hill rejoignirent Frank Beard sur scène pour entamer illico leur petit pas de deux pour l’intégralité ou presque du concert (pliage de genou vers la gauche, hop pliage de genou vers la droite hop hop et c’est parti pour plus d’une heure). Un jeu de scène qui est pourtant du Rammstein à côté de Frank Beard probablement traumatisé jadis par Charlie Watts et Buster Keaton et inexpressif au possible voire, dirait-on même, très peu concerné par ce qui se passait devant lui. Passons. Un petit goût des Vieilles Charrues en effet, tant il nous sembla plus naturel de voir ZZ Top prodiguer pareil set coincé entre Tryo et Skip the Use du côté de Carhaix qu’entre Papa Roach et Bullet for My Valentine ici-même. Devant la plus grosse foule du festival sans l’ombre d’un doute (densité presque irrespirable aux abords de la scène, public « spectateur » plus prompt en partie à photographier des fans lançant le devil’s horn à Gibbons (lol, pfft) qu’à mettre de l’ambiance), le trio du Texas a fait toutefois le job et comblé semble-t-il une bonne partie de l’assistance. Disons-le objectivement. Pour notre part on se surprît à regarder davantage le clip de « Gimme all your loving » diffusé sur les écrans derrière les musiciens qu’à vibrer à l’unisson lors de l’exécution de cette superbe chanson. A croire d’ailleurs que le meilleur moyen d’apprécier le set était d’être accoudé à un bar une bière fraiche à la main.
Photo : Benoit Platton
3 Giorgio by Moroder
My name is Dez Fafara but everybody calls me Dez
De retour après une longue éclipse consacrée en partie au projet Devildriver, Dez Fafara et sa bande d’allumés de Coal Chamber remettent le couvert cet été en écumant ici ou là les scènes américaines et européennes histoire de remettre le nom de Coal Chamber, formation sortie dans les années 90 dans la mouvance d’un Korn sur les devants de la scène. Grand bien leur en prit puisque le concert délivré cet après-midi du côté de Clisson fut une claque magistrale où les morceaux déjà plutôt efficaces sur disque prenaient sur scène une dimension apocalyptique. Un public en furie mangeant les paroles de Dez, un groupe au taquet et au final un concert malheureusement bien trop court.
Dans un genre tout aussi visuel mais bien moins flashy My Dying Bride mazouta avec classe et prestance les nombreuses âmes qui s’étaient rendues en toute connaissance de cause à la messe noire sous châpiteau. Musique inspirée entre lourdeur et lenteur, classe énorme, chanteur dont la prestance et la gestuelle attirent et attisent le regard, le combo anglais entama son set au son lugubre du glas et le termina sous les acclamations d’une foule possédée, un peu comme si des dizaines de nœuds coulants s’étaient accrochés à la tente et faisaient de l’œil à une foule hypnotisée, un grand moment !
4 Within
Many doors to explore
But the doors look the same
Si le nom de Kampfar ne peut être associé à ceux de Down ou Morbid Angel pour ce qui est de leur statut au sein de la scène metal il n’en reste pas moins que c’est une valeur plus que sure dans le genre hyper encombré du black metal tendance ethnique (comprendre le plus souvent pagan). Kampfar donc ne fit ici rien d’autre que du Kampfar, c’est d’ailleurs loin d’être un défaut tant le charisme et la sincérité des scandinaves forcent le respect. Le groupe joua même une chanson pour la première fois sur scène et annonça fièrement qu’il la jouait ici « pour les français plutôt que pour les allemands », toujours ça que les boches ne nous prendront pas. Côté mainstage et habitués du festival, les Down y allèrent de leur set (devinez comment ?) hyper énergique et puissant dont la lourdeur pachydermique associée à une fureur viscérale ne finit pas d’impressionner. Fortement imbibée dans son ensemble (mais moins encore que le lendemain fouyouyouye), la bande de Phil Anselmo fit faire le job avec efficacité pour un set agréable détonnant.
La puissance, le mal, la puissance du mal, la toute-puissance maléfique des musiques extrêmes prient alors forme, du moins silhouette, et même nom, David Vincent, Morbid Angel. Il fallait le voir arpenter les travées du carré VIP, symbolisant au mieux la notion de charisme distanciée, pas question en effet de lui taper sur l’épaule pour prendre une photo comme le premier Jason Newsted venu. Non pas d’ailleurs que l’individu soit particulièrement belliqueux, bien au contraire, mais la distance s’imposait d’elle-même en fait, la puissance du mal on vous dit, celle d’une icône d’un genre explorant avec science et à propos les recoins les plus sombres de l’âme humaine. Le concert de son Morbid Angel clôtura donc les festivités côté Altar/Temple alors que Korn groovait férocement côté mainstage. Point de groove ici sinon une pulsion, point de refrain ici sinon des incantations, il y avait quelque chose de (black) magique à se prendre pleine face ces décibels herculéens et ces effets de gorge épileptiques, du grand et bel art.
Photo : Benoit Platton
5 Instant Crush
And we will never be alone again
Cause it doesn’t happen everyday
Pour cette salve de formations inconnues au moment du lever et fort appréciées au moment du dodo ce sont les français de The Old Dead Tree qui ouvrent la danse au fil d’une musique bruitiste et groovy, puissante et mélodique voire planante par moment et au final un très agréable concert pour une formation ravie de se retrouver sur cette affiche et qui faisait vraiment plaisir à voir. Loin de toute banane mais tout aussi efficace, Bury your Dead (ce nom de groupe déjà) avait fortement buriné le début de journée de leur metalcore viril mais correctement exécuté (dans tous les sens du terme). Une prestation à rapprocher côté brut de fonderie et course d’enclumes des black metalleux de Hell Militia en mode rapide, lourd et fort et emmenés par un chanteur hypra charismatique et hypnotisant. Plus jeunes encore, plus locaux également, Justin(e) sut mettre en route le festival avec leur punk espiègle et chanté en français. Loin d’en être à leurs premiers concerts mais devant jouer malheureusement sous une pluie fucking hostile, le set de Gallows resta un bon moment de pur punk/hardcore bien speed et déclencha de bien sentis pogos dans le public. Respect.
6 Lose Yourself to Dance
Everybody’s dancing on the floor
Getting ready for more
Grands moment de la journée et dans deux styles bien différents, Converge et Rotting Christ. Tout comme Karma to Burn auparavant, les premiers nommés ont délivré un concert parfait pour un début de soirée, lorsqu’il est encore temps de se laisser aller et non de gérer tant bien que mal la fatigue. Nerveux, mêlant morceaux rapides et d’autres plus sinueux, le concert a pris une ampleur plus grande encore en fin de set pour finir dans une orgie très versatile de sons bien différents, prouvant ainsi que Converge fait partie de ces groupes qu’on ne peut assimiler et surtout réduire à un seul style. Grand moment.
Pour les grecs de Rotting Christ quant à eux ce fut carrément la claque, pan. Le black metal du groupe, bien qu’ayant fort évolué avec les années, reste toujours aussi fascinant et incantatoire. Ils mirent le feu au temple, et c’est d’ailleurs toute l’assemblée présente qui se fit mal aux cervicales au rythme des oraisons des grands prêtres du metal grec. Pas loin d’être le meilleur concert de la journée, ni plus ni moins.
Photo : Benoit Platton
7 Touch
Kiss
Suddenly alive
Happiness arive
L’imposante installation de Kiss patientait tout au long de la journée au sommet de la mainstage 1, un décorum en forme d’araignée géante dont les pattes encadraient la scène entière, un peu comme lors du célèbre Glass Spider Tour de David Bowie dans les années 80. Il était l’heure maintenant de lui rendre vie et surtout lumières. Le souvenir du dernier passage de Kiss au Hellfest mêlait bizarrement joie presque juvénile mais aussi une curieuse impression de grand bazar incluant quelques pains, une guitare pas accordée, la voix de Paul Stanley chancelante et divers effets plus proche du cirque que d’autre chose (le solo de batterie se terminant par un coup de bazooka franchement). La curiosité mais aussi l’excitation pointaient cette fois encore et pour ces deux sentiments, la joie et la perplexité.
Le début du concert laissa augurer d’un set plus que bancal et sentant bien plus l’esbroufe qu’autre chose. La scène étant en effet trop petite pour l’entrée de scène habituelle de cette tournée (toujours un grand moment chez Kiss) à savoir le groupe juché sur le corps de l’araignée dont les pattes se plient jusqu’à les faire atteindre le sol, waouh), ce fut bien plus prosaïquement avec un baisser de rideau faisant suite à l’inévitable « You wanted to the best, you got the best » que Kiss déboula de chaque côté de la scène. Voilà voilà. Le problème étant que le rideau en était encore aux ¾ de son ascension lorsqu’il fut brutalement baissé et qu’un technicien resta de longues secondes sur la scène après les premières notes pour éviter qu’une platform boots vienne glisser dessus, à croire que Kiss comptait un membre de plus cette fois-là et que celui-ci portait jean et casquette !
Bon voilà pour l’anecdote car le set fut plus puissant et au final plus agréable encore que celui de 2011. Paul Stanley en particulier était plus en voix, il faut dire qu’il chante de moins en moins entre les titres dévolus à Gene Simmons et ceux habituels maintenant de Thayer et même Singer sans oublier l’évincement d’un « I was made for loving you » certes particulièrement célébré en France mais désormais vocalement inaccessible pour la voix du sexagénaire Stanley. Ce fut donc un spectacle 100% Kiss mais avec quelques nouveautés bienvenues comme l’arrêt du sempiternel Gene qui crache du sang/Oh yeah ? Oh yeah ? Well allright/ « I love it loud ») et la présence au final d’un magnifique « Black Diamond » et un concert particulièrement agréable de la tête d’affiche du soir.
Photo : Rémi Scribe
8 Get Lucky
Like the legend of the phoenix
All ends with beginnings
What keeps the planet spinning
Avec un excellent set de P.O.D en apéritif ce fut au tour de Papa Roach de faire parler la poudre et de délivrer un set jubilatoire là-encore autour de son performer sautillant et virevoltant Jacoby en grande forme et tenant visiblement à le faire entendre ! Lançant le concert sur une paire d’as « Between angel/ Insects » le courant fut continu et contagieux autour d’un groupe sur de sa force. Beaucoup plus tard et point final des mainstage pour ce copieux samedi les californiens de Korn furent eux-aussi au niveau et surent mettre à mal un public fatigué mais ne pouvant que succomber à ce groove irrésistible et à un Jonathan Davis affuté et très en voix. Au final un set excellent et une musique qui, à l’instar de nombre de groupes estampillés en leur temps nu-metal, s’avère parfaite pour rythmer et diversifier un festival de ce type.
9 Beyond
Before sound, to be found, close your eyes
Then rise, highter still, endless thrill
La cote était élevée en ce début de journée pour faire d’un improbable genre raggametal une sensation du jour. C’est pourtant le pari que releva le fougueux combo Skindred et son talentueux vocaliste pour un concert certes précoce (tôt le matin) mais dans une ambiance de fou et une dépense d’énergie contagieuse. Dans une veine groovesque et dynamique, les britanniques (ex Dubwar en partie, superbe combo de metal fusion des années 90) surent en l’espace de quelque minutes se faire un sacré paquet de nouveaux amis.
10 Motherboard
Carte mère
A la suite du délire musical des agités de NOFX entre version personnelle de « La Marseillaise » et reprise de « Aux Champs-Elysées » s’il vous plait, les Cult of Luna montaient sur scène alors que là-bas au loin Kiss balançait pétards et confettis. Loin de toute fête orgiaque le set des suédois fut au contraire un voyage nous amenant loin, très loin ou plutôt haut, très haut. La force de cette musique réside en un mélange étonnant d’un son pesant mais mélodieux et de volutes électro caressant le tout. A l’instar de Sleep la veille, Cult Of Luna dépasse allègrement la case horaire qui lui est impartie, longueur des morceaux oblige. Les notes ici s’étirent, le temps n’est plus vraiment le même un peu comme dans la scène du film Chungking Express où Tony Leung, Chiu Way et Wong Faye se trouvent au ralenti alors que le monde extérieur lui est en accéléré. Et tout comme il avait été difficile de sortir de la géniale torpeur produite la veille par Sleep, il fut difficile ensuite d’atterrir et de revenir sur terre.
11 Fragments of Time
Everywhere I go
These moments will shine
La carrière d’Accept a pris un tournant sans doute définitif avec le départ de son chanteur et fondateur Udo Dirkschneider il y a quelques années de cela et son remplacement par l’américain Mark Tornillo. Udo avait foulé avec plaisir la même scène du hellfest il y a deux années de cela, jouant au milieu de chansons de son propre répertoire une poignée de classiques de son groupe de toujours, indéniable fer de lance d’un heavy metal à l’européenne et véritable institution à ce titre. C’était au tour d’Accept cette fois de fouler les planches en fin d’après-midi pour une heure étourdissante et à vrai dire… inoubliable. Le son déjà, très lourd, très dynamique et en un mot très actuel là où le set d’Udo sonnait davantage comme une célébration du passé. La joie ultime d’écouter des archi-classiques (« Breaker » quand même sans oser parler de « Restless & Wild », « Metal Heart » ou bien évidemment « Balls to the wall » et « Fast as a shark »), des morceaux de bravoure qui se succèdent tout simplement pour le plus grand plaisir de tous et à la plus grande joie de chacun (comme le dirait Michel Drucker). Véritable point d’orgue de cette édition 2013 le rappel voit Phil Anselsmo (ex Pantera et actuel Down, je dis ça pour les fans de ZZ Top) monter sur scène et interpréter en duo ce titre ultime du groupe, un Anselmo déjà au taquet sur le bord de la scène durant tout le set, tout heureux comme chaque spectateur en fait du spectacle proposé. Il fallait le voir faire le tour des musiciens pour l’accolade et même se prosterner lors du solo, il fallait le voir oui pour s’émouvoir de la place dévolue à ce diamant de groupe dans l’histoire du metal et de voir combien celui qui avec Pantera symbolise sans doute la nouvelle frontière atteinte par le genre dans les années 90 n’oubliait pas sa filiation avec les groupes pionniers et savait leur rendre hommage et faire preuve de reconnaissance. Concert tout simplement extraordinaire allez hop. Un mot enfin sur ce Mark Tornillo et ses faux-airs de Brian Johnson d’AC/DC (en mode routier américain et non chauffeur de bétaillère écossais certes), excellent chanteur et personnage charismatique tout comme son lointain cousin AC/DCien.
12 Doin’It Right
If you do it rignt
Let it go all night
Les vétérans français d’
Attentat Rock occupèrent tôt dans la matinée la case dévolue aux gloires du metal français (après Squealer, ADX, Satan Jokers et Vulcain avant eux) et reçurent un bel hommage d’un public certes peu fourni mais au taquet. Pour ce qui est du metal français d’aujourd’hui ce fut
Regarde les hommes tomber qui quasiment au même moment éructa son immense potentiel du côté de la Valley avec au menu un gros son et un charisme qui ne l’était pas moins, à suivre. Plus tard sur cette même scène le rock catchy des gloires américaines de
3 Doors Down s’avéra malgré un manque certain de folie plutôt agréable, peut-être parce qu’il coïncida avec les premières éclaircies du jour côté ciel allez savoir.
Photo : Benoit Platton
Valeur sure d’un metal psyché groovy et puissant, Karma to Burn fit une fois de plus parler la poudre de son rock sec et sans fioritures, juste ce qu’il fallait en fait alors que peu de temps avant Witchcraft avait ouvert la voix dans un style similaire mais chanté d’une voix lancinante agréable sur quelques morceaux mais un peu crispante sur l’ensemble. Dans une veine plus –core, ici skate-core pour faire simple, Parkway Drive s’avéra impressionnant à l’image de son chanteur déboulant en parka sur la scène avant de prendre le micro et de pousser un hurlement à réveiller les morts en guise de bonjour. Dans une veine proche de Heavan shall burn déjà vu sur cette même scène, le –core machin truc des australiens n’est certes pas facile d’accès mais reste oh combien efficace. Amorphis enfin dont on peut se demander à la réflexion si la scène Altar était l’endroit le plus adapté à la prestation tant la formation finlandaise a évolué avec le temps d’un death metal progressif à une musique plus légère voire light par moment. Alors certes quelques growls vinrent nous rappeler ses origines mais force est de constater qu’une mainstage aurait sans doute permis au plus grand nombre de découvrir ce groupe hyper talentueux et, aujourd’hui, très éloigné du metal extrême.
13 Contact
There’s something up there
[1] Avec le Kop de Boulogne côté Warzone, celui d’Auteuil derrière les stands de restauration, la tribune présidentielle dans le carré VIP incluant chaises longues et dégustation métronomique de Jagermeister).
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